Magnificat

« Mon âme exalte le Seigneur,

Et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur,
parce qu'il a jeté les yeux sur son humble servante.
Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses.
Saint est son Nom,
et sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Il a déployé la force de son bras,
Il a dispersé les hommes au cœur superbe.
Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles.
Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides.
Il a porté secours à Israël son serviteur, se souvenant de sa miséricorde,

— ainsi qu'il l'avait promis à nos pères, —
en faveur d'Abraham et de sa descendance à jamais ! »

Évangile selon saint Luc (I, 46-55)

« Mon âme exalte le Seigneur ».

Lors de sa rencontre avec Elisabeth, Les sentiments de Marie jaillissent avec force dans le cantique du Magnificat. Par ses lèvres, s’exprime l’attente pleine d’espérance des pauvres du Seigneur, ainsi que la conscience de l’accomplissement des promesses, parce que Dieu « s’est souvenu de son amour ». C’est précisément de cette conscience que jaillit la joie de la Vierge marie, qui transparaît dans l’ensemble du cantique.

Jean Paul II

(Le 15 août 2004 à Lourdes)